Interview du groupe BLACK BONES [pop / Reims]

Si une épidémie transformant une partie de la population en zombie aurait été plus appropriée pour le groupe Black Bones, le nouvel album des rémois, intitulé “Ghost & Voices”, est sortie malgré tout le 13 avril. C’est Anthonin Ternant, alternativement coach, ange messianique et chanteur du quintet, qui a répondu à nos questions.  

The Wolf Under The Moon étant présenté comme un album à part entière sur les plateformes, Ghosts & Voices, est-ce le deuxième ou le troisième album de Black Bones ?

Anthonin Ternant : Pour moi, Ghosts & Voices est le troisième album de Black Bones. Mais effectivement, The Wolf Under The Moon est un peu particulier dans la discographie de Black Bones puisque le groupe n’a pas joué dessus. Il s’agit de morceaux et d’enregistrements que j’ai fait pour un spectacle du même nom. Par contre, Marianne et Ludo (membres de Black Bones) ont été très actifs dans la réalisation du disque et en concert nous jouons certains morceaux avec le groupe. L’idée de rattacher The Wolf Under The Moon à Black Bones était surtout lié au référencement, pour qu’il ne soit pas perdu dans les méandres d’internet.

Dans quelles conditions a t’il été produit ?

AT : L’histoire de Ghosts & Voices commence en 2017. Avec Black Bones, nous avons fait une création pour le festival des Musique d’Ici et d’Ailleurs à Châlons-en-Champagne. J’avais écrit quelques mois avant une série de morceaux que je pensais pour mon projet solo Angel. Finalement, j’ai eu envie de les jouer avec le  groupe. La proposition du festival tombait à pic pour monter un nouveau répertoire. L’année suivante, nous avons enregistré au P.A.F. (Performing Arts Forum) à Saint-Erme-Outre-Et-Ramecourt. Il s’agit d’un lieu de résidence d’artistes, un ancien couvent. Il y a une petite église collée au bâtiment dans laquelle nous avons fait les prises de voix. Le cadre concordait avec l’ambiance médiévale et mystique de l’album. Ensuite c’est Samuel Allain, claviériste et bassiste du groupe, qui a fait le mix.

Quels sont les artistes dont vous avez apprécié les récentes sorties et qui auraient pu avoir une influence sur vos productions ?

AT : Étrangement, ce ne sont pas les artistes que j’écoute qui indiquent la musique que je fais. J’ai plutôt tendance à écouter des musiques que je ne sais pas faire comme l’electro, le rap ou l’ambiant. En pop, j’écoute plutôt ce qui est antérieur aux années 90. Je crois que ce qui m’inspire surtout ce sont les premières émotions musicales que j’ai eu à l’enfance et à l’adolescence. J’essaie et réessaie sans cesse de retrouver ça.

A-t-il été facile de décider de maintenir la sortie de l’album malgré les bouleversements du confinement ?

AT : Oui, très facile. Ça faisait trois ans qu’on était dessus. Le suivant est déjà écrit. J’aimerais faire un disque par an mais il y a le temps de la réalisation et de la promo qui rend ça compliqué.

Les créations scéniques des précédentes tournées étaient particulièrement soignées. A quoi le public doit-il s’attendre pour les prochains live prévus maintenant pour la fin de l’année ?

AT :  La scénographie du prochain live se situera à l’intérieur du château de The Wolf Under The moon. Je n’en dis pas plus…
 
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